ho trovato questo confronto...è un po' datato 17 dicembre 2002 ma lo trovo interessante...
Comparatif : Lancia Thesis 3.0 V6 24V / Volvo S80 T6 Geartronic
Tous les amateurs de grandes berlines ne font pas du prestige attaché à un blason allemand leur priorité. Ceux-là savent apprécier la rigueur d'une suédoise aussi bien que le charme d'une italienne. Or justement, choisir entre les Volvo S80 et Lancia Thesis à 6 cylindres essence revient à résoudre l'équation entre style et puissance. Attirés ces dernières années par des marges bénéficiaires confortables, les constructeurs généralistes se sont lancés dans la (re)conquête du haut de gamme : Ford par l'intermédiaire de Volvo et Fiat Auto par celui de Lancia. Face aux trois spécialistes allemands quasiment inexpugnables que sont Mercedes-Benz, BMW et Audi, plusieurs stratégies ont vu le jour : soit les combattre en employant les mêmes armes, soit investir des voies alternatives avec des concepts novateurs.Au vu de sa présentation soignée mais austère, la Volvo S80 semble résolument appartenir à la première catégorie, tandis que la Lancia Thesis navigue entre deux eaux. Sans verser dans l'originalité architecturale d'une Renault Vel Satis ou d'une Opel Signum, la nouvelle Lancia sort en effet des sentiers battus en termes de style. En référence à une période d'après-guerre plus glorieuse, la Thesis mélange passéisme (calandre imposante, phares encadrés de chrome en bout d'ailes proéminentes) et modernisme (feux à diodes électroluminescentes, système Connect, finition soignée). Pour qui goûte à cette flamboyance (mais la clientèle de ce segment ne recherche-t-elle pas majoritairement une élégance plus discrète ?), la Thesis semble irrésistible face à la S80, alors même que cette dernière incarne le renouveau stylistique de Volvo. Comparé au profil cubique de la 960 en effet, les hanches et les galbes marqués de la S80 jouent clairement la carte de la séduction.A bord, le charme italien continue d'opérer, cette fois par touches plus subtiles. Sur la planche de bord à l'assemblage sans faille de la Lancia court un bandeau d'Acajou ininterrompu d'inspiration très Mercedes. Non traité, il laisse transparaître ses veines, particulièrement sur les appliques généreuses du levier de vitesses. Le plastique souple en partie supérieure offre une texture mate et cossue, tandis que la zone inférieure est tendue de cuir Nappa fin signé Poltrona Frau, à l'image de la magnifique sellerie.A bord de la Volvo, le souci de l'ergonomie dicte sa loi, avec un style strict bannissant des fantaisies telles que les compteurs ouvragés ou la console en magnésium de la Lancia. Celle de la Volvo est d'une largeur imposante, offrant des commandes aisément préhensibles. L'ensemble est aussi bien construit que dans la Lancia (laquelle rompt définitivement avec le errements du passé), mais moins chaleureux. La suédoise se rattrappe avec un habitacle et un coffre plus vastes que celui de l'italienne (320 dm3 contre 380 dm3).Sur la route, la plus germanique des deux n'est pas celle que l'on pense. La combinaison retenue par la Thesis entre une sellerie ferme et une suspension trop souple singe les mauvaises habitudes du groupe Volkswagen. L'amortissement variable baptisé Skyhook absorbe bien les irrégularités à faible vitesse, mais ne peut compenser les mouvements de pompage à haute vitesse, ni la prise de roulis sensible en virage, accompagnée de renvois de caisse incessants. La S80 a choisi la combinaison inverse entre une suspension plus ferme et un amortissement et une sellerie plus souples. La Volvo distille la sensation d'une meilleure stabilité, son assiette demeurant sereine lors des corrections de trajectoire. En contrepartie, les trépidations au passage des saignées du revêtement sont plus sensibles. Comparativement, une Renault Vel Satis ou une Mercedes Classe E offrent de meilleurs compromis. En conduite dynamique, la Lancia est la première a déclarer forfait en raison d'un sousvirage plus précoce. Sa direction est plus précise autour du point milieu, mais transmet moins fidèlement le profil de la route que celle de la Volvo. En revanche, la S80 agrémente son conducteur de violentes remontées de couple sur le premier rapport. Rien de tel avec la Lancia, défavorisée il est vrai par son rapport poids/puissance : 215 ch pour 1.820 kg, contre 272 ch pour 1.696 kg ! Pour le même prix qu'une Thesis 3.0 Emblema en effet, l'amateur a le choix entre la S80 T6 (biturbo de 272 ch) en finition de base Optimum moins riche que sur la Lancia, ou bien, la S80 2.9 Geartronic Summum (196 ch) un peu mieux équipée. Un dilemne pour qui aime à combiner style et puissance.Eric Bergerolle
Fonte
http://fr.cars.yahoo.com/021217/213/2w8fq.html